le silence s'emplit de désirs petits
et infinis. Sérénité. Tu me dis que
le jardin à quatre s'est dégagé,
emportant aux vents mauvais les tensions
de naguère. J'imagine la sueur à ton front,
leurs doigts gourds dans l'effort. Votre
unité. Bien sûr les grands y furent plus
enthousiastes mais non moins coordonnés.
Je t'aime à quatre lèvres, peau à peau,
ta main dedans la mienne. Mais je t'aime
aussi là-bas comme ici. Tu y es toi.
Et le soir, ici comme là bas, nous dessine
dans la lumière adoucie. Plus tard viendra
la fraîcheur, le désir de l'étreinte. Bientôt.