que j'imagine
et que la pluie
me voile.
Lune gibbeuse,
que tu imagines
et que les mots
dévoilent.
Une jolie bosse
d'ivoire lui tient
lieu de courbe.
Et l'envie me prend,
de m'en faire un
écritoire grêlé
pour t'écrire des
vers de nuit quand
tu dors et songes,
des vers courts,
sans nulle ambition,
à croquer au réveil
entre la tasse et
la tartine, avant
que de partir vite
réparer les corps
blessés et consoler
les âmes apeurées
de ton sourire de
lune. De lune rêveuse,
de lune gibbeuse, qui
offre sa courbe en
présent infini.