Prendrons-nous le maquis, ma mie ?
Le soleil est haut et la guerre
est loin. Laisse derrière la terrasse
ombreuse et accompagne-moi dans ce chemin
empierré. Il n'y passe pas un chat, ou presque.
Tes lèvres y seront une source sûre et ta main
un guide léger. De ta ville, je ne connais que
cette rue des passants oubliée. Tu me crois
impulsif, j'ai ourdi ce passage, serre-toi
contre moi malgré les rayons liquoreux et cours,
cours, je te prie, avec moi. Le terme est loin
et la vi(ll)e accueillante. Je t'attends, ma mie.