À C.V.LL
J'ai ton livre à portée de la main.
Ni trop près ni trop loin. Je me rappelle
les heures où je le lisais enfiévré. Naguère.
C'est maintenant que j'en perçois l'étendue
et que j'en outrepasse les limites quotidiennes.
Livre de légendes passées de main en main, de bouche
à oreille. Que le soir soit trop sombre, silencieux,
et l'or de Majorque m'accueille sur ses routes sèches.
Que je songe à l'amour, incisif, et tes récits m'apaisent.