jeudi 19 novembre 2015

Et si...

Et si tu n'existais pas...
Mais tu existes et le froid, déjà,
gerce tes lèvres sur le chemin de l'école.

Sensation infime que ce léger tremblement,
et cette peur qui te serre le cœur en pensant
à ton enfant, sur le chemin de la piscine, lui.

Signes de vie, dans le silence ou la confidence.
La réalité se décante. Seul demeure l'essentiel.
L'amour d'un fils, qui jamais ne se tarit.