mes mots, mes pauvres mots. Par pincées, légères
et silencieuses, cependant qu'au soleil d'octobre
tu navigues sur la toile.
Tu prends Zotero, au nom de jeans, au collet pour
le presser comme un fruit mur et en extraire mots
et chiffres dont tu tisseras, plus tard, la vie salée
des autres, des nôtres.
Moi j'écoute Zoo et Ferré en variation lente sur la
solitude. Adolescent j'en pressentais, délicieusement,
l'obsolescence et je savais, j'étais certain, que je
ne serais jamais seul tant que cette solitude me ferait
compagnie.