Il est des silences plaisants,
comme celui du percolateur qui veille,
rythmé par le clignotement de l'enseigne
et, au loin, le bruit lancinant de la cuillère,
petite, dans la faïence d'une tasse à moka.
Le café sera froid, comme dans la mienne, à présent
mais qu'importe. La vie est là, dans l'infime, et la
concorde couve, pour peu qu'on l'alimente d'un sourire
léger. Alors, véritablement, je savourerai le silence
des Hommes.