La ligne sinueuse d'une épaule nue,
la tienne, l'épaule qui s'incline gracile,
qui oscille à droite et vers le haut, si aisément,
et en bas, à gauche, promenant la queue de cheval
si brune et si légère, qui, en dansant, excite la vanité
des yeux de l'Étranger, reconvaincu qu'il est aisé
de suivre ce zig-zag, pour savoir ce qu'il ferait s'il
voulait l'arrêter : yeux, tête, l'épaule nue,
et le corps et la taille, zig-zag, et moi,
car il me veut et ne me veut pas, l'Étranger qui aiguise ses yeux,
zag-zig, tout s'échappe.(Et ça n'a rien coûté de le dire.)
la tienne, l'épaule qui s'incline gracile,
qui oscille à droite et vers le haut, si aisément,
et en bas, à gauche, promenant la queue de cheval
si brune et si légère, qui, en dansant, excite la vanité
des yeux de l'Étranger, reconvaincu qu'il est aisé
de suivre ce zig-zag, pour savoir ce qu'il ferait s'il
voulait l'arrêter : yeux, tête, l'épaule nue,
et le corps et la taille, zig-zag, et moi,
car il me veut et ne me veut pas, l'Étranger qui aiguise ses yeux,
zag-zig, tout s'échappe.(Et ça n'a rien coûté de le dire.)
Esteve Miralles, traduit du catalan
par Michel Bourret Guasteví