L'hiver est en son terme,
usé de tant de vers,
de paroles tremblantes
malgré la cheminée.
On veut des mots tout neuf
des bourgeons qui éclatent
d'une verdeur soudaine,
d'un jus acidulé.
Le dernier tiers de mars
verra changer de plume
les poètes friands
de vers renouvelés.