a la memoria de Javier Tomeo
y para mi hijo Xavier
¡Cuánto me faltas, Javier!
pasando por la calle Pelayo,
te vi o, mejor dicho, me crucé
con un señor que se te parecía.
De la edad que tendrías ahora.
Con un cansancio infinito en
los ojos. Me agradeció la mirada
y se fue calle abajo. Entonces
contuve el llanto que me iba
invadiendo el corazón. Recordé tus
primeros pasos en Montpeller, tu
amistad con la familia y en particular
mi hijo Xavier a quien demostrabas tus
trucos de prestigitador. Mi mujer pensaba
que tenías una novia que se decía Planeta
pero no era más que un nombre en el listín
de tu reloj revolucionario. Todo empezó con
Amado monstruo en Besiers y te echo de menos.
***
Comme tu me manques, Javier !
En passant dans la rue Pelai,
je t'ai vu ou, plutôt, j'ai croisé
un monsieur qui te ressemblait.
De l'âge que tu aurais maintenant.
Avec une fatigue infinie dans
les yeux. Il m'a su gré de mon regard
et a redescendu la rue. Alors
j'ai retenu les larmes qui, peu à peu,
envahissaient mon cœur. Je me suis rappelé tes
premiers pas à Montpellier, ton
amitié avec ma famille et en particulier
mon fils Xavier à qui tu démontrais
tes trucs de prestidigitateur. Mon épouse pensait
que tu avais une amie qui s'appelait Planeta
mais ce n'était qu'un nom sur le listing
de ta montre révolutionnaire. Tout a commencé par
Monstre aimé à Béziers et tu me manques, Javier.