À Lionel et Solal
Le vent peut bien souffler,
éteindre les bonbons grillés.
Le sel peut bien brûler
la peau exposée au zénith,
éteindre les bonbons grillés.
Le sel peut bien brûler
la peau exposée au zénith,
ils sont là, sereins, embrassés.
Et je les aime bien, ces deux
compères, que l'objectif saisit
pour ne plus les quitter, qui sait ?
Une seconde, peut-être deux ou trois,
rien à côté de la complicité d'une vie,
ou de deux, ce qui revient au même.
L'objectif refermé, la vie reprend son train.
© Lionel Itié