Vous étiez poète, Raymond,
je ne le savais pas. Le soleil
de votre terrasse me suffisait
je ne le savais pas. Le soleil
de votre terrasse me suffisait
et puis vous m'emmeniez pêcher,
tôt le matin. J'aimais vos récits,
votre accent, les infinies douceurs
que préparait Liliane. J'ai quitté
l'adolescence, Raymond, je suis devenu
poète, moi aussi, et je vous avoue que
vous me manquez un peu, Raymond...