Deux décembre en deux,
mon soleil d'Austerlitz
mon soleil d'Austerlitz
dans la froidure tue:
deux très fines couches
de marmelade de cédrat
et d'orange. Sur le pouce.
Pas un bruit dans la rue
et les volets sont clos.
Bientôt ils claqueront
de part et d'autres des gonds.
Je serai parti. Pour le lycée.
Dans mes oreilles, des vers
à venir, non encore écrits,
ni même pensés. Mange-t-on
encore des Chocapic, comme
chantent Bigflo et Oli ? Café
brûlant tiré d'un percolateur
étoilé et sagement aimé.