C'est comme un manifeste
qui ne dit pas son nom,
ce poème infini
qui court de page en page.
Mes doigts s'y racornissent,
mon regard s'y ennuie.
La poésie s'étiole
quand elle gagne le large.
Je préfère le bref,
l'écriture en mineur.
Un bouquet de jonquilles
à un train vrombissant.