Il y a ce que je ne dis pas
et il y a ce que tu lis. Le
papier défroissé à la lueur
d'un soir de février, les
souvenirs des ans passés,
sans commune mesure mais parfois
dans une semblable démesure. Les
yeux qui nous unissent dans le
silence de la lecture (toi), de
l'écriture (moi), sont un miroir
aux alouettes. Bientôt tu écriras,
bientôt je te lirai, impermanente
flâneuse des bords de la Robine.
Il y aura ce que tu ne diras pas
et il y aura ce que je lirai.
Promis ?