Quatre heures de propos bariolés
ne t'ont pas fait varier. Forte de
ton amour qui ne dit pas son nom
pour un homme d'exception qui porte
mon prénom, tu m'interroges.
Nulle curiosité malsaine dans tes propos,
nulle accusation ni pointe de mépris, une
marque d'estime vers celui que tu apprends à
connaître. Tout, rien, jamais n'importe quoi.
J'écoute votre amour qui ne dit pas son nom.
J'admire ce musicien polyglotte aux quatre coins
du monde, votre avoir lieu qui des frontières
étroites d'une maison toujours s'est affranchi.
Il porte mon prénom mais n'est pas un alter ego.
Alors je m'interroge. La réponse du désir
insatiable ne me suffit plus, ni celle du Peter Pan
sautillant qui croit se prolonger par des miroirs
artificiellement démultipliés. Ai-je vraiment aimé ?
Aujourd'hui, dans ma réponse, je ne le pense plus.