mercredi 11 février 2015

Un jour tu as mouru

C'était un trente avril et tu étais sereine,
la maladie desserrait l'étau et tu t'y endormais.
Tu ne voulais pas glisser, tant l'anniversaire
de la mort de Gislain te faisait redouter des
amis communs les pleurs injustement redoublés.
Alors tu as mouru, la nuit s'est faite, sans peur,
en confiance, et au matin la vie t'avait rendue.