Tout petit, en papier découpé,
maladroitement, par une main
d'enfant. Les adolescents s'en
gaussent. En apparence seulement.
Ils se revoient ainsi, quand ils
étaient petits et qu'ils vouaient
à leurs parents durable facétie.
Comme à Noël, ils se levaient matin,
bousculant sans arrêt de leur mère
les vêtements légers, en quête d'un
moment opportun où bien les enlacer.
Et partir en riant leur premier jour
d'avril.