jeudi 6 avril 2017

Glycine

Au matin frais, tes yeux
réinventés, sur la glycine
longée. Rémi m'accompagne

dans des chemins encore
inconnus. Je ne lui dis rien.
Je cueille de la glycine les

clochettes odorantes que la
chaleur bientôt épuisera.
J'imagine ta main les caressant

comme la chevelure de tes enfants
aimés, quand ils étaient petits et
qu'à ton cœur et à ton esprit un

poète jardinier improvisé n'avait
pas encore fleuri. Les oiseaux pépient,
ils exigent leur part. Elle viendra.