Au matin frais, tes yeux
réinventés, sur la glycine
longée. Rémi m'accompagne
dans des chemins encore
inconnus. Je ne lui dis rien.
Je cueille de la glycine les
clochettes odorantes que la
chaleur bientôt épuisera.
J'imagine ta main les caressant
comme la chevelure de tes enfants
aimés, quand ils étaient petits et
qu'à ton cœur et à ton esprit un
poète jardinier improvisé n'avait
pas encore fleuri. Les oiseaux pépient,
ils exigent leur part. Elle viendra.