Tu m'as appris le silence.
Ou bien l'apprends-je seul
désormais. Après l'ivresse
des messages courts que les
longues lettres adoucissent,
les heures coulent, sans nulle
angoisse. L'estime est là,
patiente, et le retour de l'écrit,
de la voix ou des peaux frôlées
est un tel ravissement. Silence.
Vite, je suspends mes vers, et dans
le silence, je te retrouve enfin.