C'est le vent qui souffle
quand nous nous étreignons.
Tempétueux et serein. Les peaux
tremblent et nul bruit, au dehors,
ne se laisse percevoir. Les paupières
se closent en un balai de cils fiers.
N'était l'étreinte et son indicible
chaleur, on dirait, enlacées, les statues
de marbre de ces amants anciens dans une
crypte oubliée. C'est le vent qui souffle...