Que triste est Nîmes sous le soleil,
à l'ombre de ses arches. Les pas glissent
et se perdent en ce jour sans express.
La voix chancelle et se brise, elle cliquète
sur l'écran sombre, abolissant les distances
autre fois chéries.
Tant de souffrance et si peu d'humanité. Ou bien
trop. Les mots me manquent, j'attends et, sans le
vouloir, j'effeuille ce joli mois de mai.