mercredi 2 août 2017

À tire d'ailes

Tu aimes les ventilateurs,
de toute taille et couleur.

Tu t'en fais des avions,
pour voler haut la nuit

et je ne peux dormir sans
me les imaginer ces ailes

carénées, oiseaux sages
au chant cadenassé.

Alors je me figure tes
paupières caressées

par leur souffle cadencé
comme les fines fenêtres

de ton âme énamourée,
qui, en silence, attend la

sérénade que mes yeux
tout dessillés voudront

bien leur chanter. En cette
heure jusqu'à nous retrouvés.