Tu aimes les ventilateurs,
de toute taille et couleur.
Tu t'en fais des avions,
pour voler haut la nuit
et je ne peux dormir sans
me les imaginer ces ailes
carénées, oiseaux sages
au chant cadenassé.
Alors je me figure tes
paupières caressées
par leur souffle cadencé
comme les fines fenêtres
de ton âme énamourée,
qui, en silence, attend la
sérénade que mes yeux
tout dessillés voudront
bien leur chanter. En cette
heure jusqu'à nous retrouvés.