à V.B. et J.K.
Un être très cher a écrit
une préface, pas un prologue,
au mince recueil d'un poète
avéré, marcheur au long cours
entre deux continents. De cette
préface, je ne sais rien, mais
je sais qu'elle est un trait
d'amitié entre eux deux, fine
ligne de gros sel sur dix ans
de cheminements synchrones mais
disjoints. Un jour, à la faveur
de mes balades, je saisirai entre
deux doigts le mince volume du
marcheur et je savourerai, heureux
homme, les mots de mon être très cher.