De la page à la page, ton front.
La nuit se fait peu à peu sur le
sable et la mer n'est plus qu'un
gouffre froid. Mes pas s'en effacent
comme se gomment mes doigts sur ton front
demeuré loin. Alors, du siège de tes rêves
et de tes pensées, je me fais une page pour
te chanter sans décroiser les doigts. Que la
musique est belle quand, grave, elle évoque
l'aimée.