L'été était chaud et les dunes silencieuses,
un manteau de sel et d'iode se posa sur
leurs épaules quand ils se dévêtirent,
les cachant à leurs semblables par l'été
égarés. Ils s'aimèrent longuement, entre
sel et sable, sans un mot, dans les yeux
l'un de l'autre. Le soleil se coucha, de sang
et de fenouil. Ils rentrèrent. Mai vint enfin.
Le sable et l'eau s'était mêlés. Au levant.