Refermée depuis longtemps,
sur des secrets, des colifichets,
la chambre reprend vie dans le
souvenir partagé. Lumière crue,
musiques dans l'aigu, les draps
froissés comme des pages usées
mais jamais lues. Ouvrir la porte
fugacement, c'est reprendre un peu
la lecture négligée et y ajouter
le rouge vif d'un baiser, sur les lèvres
au crayon dessiné. La vie, simple
et merveilleusement retrouvée.