Et ta nuque se cassa contre le pur lin clair,
à la place de l'aimé, s'oubliant aussitôt dans
la noirceur de l'aube. La nuit s'était emplie
de senteurs neuves et de vigies orientales quand,
soudain, un souffle la saisit tout entière, comme
la lavandière monte prestement sur sa tête le lourd
panier d'osier. Ta nuque revivait les amours ancestrales.
Le souffle, potier infatigable, la modelait et le souvenir
de l'aimant acheva de te redresser en une nouvelle insomnie...