Tu as laissé partir, pour un temps incertain,
tes sonnets ficelés, dans un joli recueil,
et voilà qu'ils te manquent. En feras-tu ton deuil ?
Je parierais que non, à juger ton entrain.
tes sonnets ficelés, dans un joli recueil,
et voilà qu'ils te manquent. En feras-tu ton deuil ?
Je parierais que non, à juger ton entrain.
Il est un rythme ancien qui jamais ne te lâche,
te réveillant matin pour te quitter le soir,
te poussant à écrire, de l'encre la plus noire,
jusqu'à t'obnubiler, sans que tu ne te fâches.
Alors n'hésite pas, et vogue la barcasse,
tu as pris des poissons, qui nagent dans ta nasse.
De tant les regarder, tu en perds l'appétit.
Tu te croyais serein mais tu prends le tournis,
les comptant six par six, sur tes doigts de pécheur,
sans accent circonflexe, car ainsi va ton cœur.