Un frôlement de nez. Si proches sont les lèvres.
Les souffles se combinent, syllabes insensées.
Quel est cet alphabet, qui invite à danser ?
Les souffles se combinent, syllabes insensées.
Quel est cet alphabet, qui invite à danser ?
Poitrine suspendue, le sang gonfle la plèvre.
Minutes de vermeil, reflet de cette horloge
qui, pudique, nous voit, sans vouloir en parler.
Les draps sont un papier dont l'encre veut perler,
en cent sanglots de joie, mais sans désir d'horloge.
Le désir est partout qui demeure ineffable.
Se frôlent à nouveau les nez du mercredi,
jouant à cache-cache avec le vendredi.
Le sommeil est tombé, sur chacun des visages.
L'horloge nous regarde, en nous trouvant bien sages.
Son cadran embué, reflète nos baisers.