Encore froids de la nuit et de l'obscurité
de la boîte à gants, ils s'ajustent aux mains,
comme si c'étaient les siennes.
de la boîte à gants, ils s'ajustent aux mains,
comme si c'étaient les siennes.
La chaleur s'installe dans l'habitacle et je sens
leur timidité qui se désagrège et la confiance
qui, peu à peu, s'installe entre nous jusqu'à
me réchauffer tout-à-fait. La course finie,
je les retire. Mes mains embaument le parfum
de mon père et sa chaude présence en été.