Levant les yeux au ciel, je laisse entrer des sons,
syllabes insufflées par le charmant Zéphyr.
La forme des nuées me convie à y lire,
non des dessins floutés, mais l'air d'une chanson.
syllabes insufflées par le charmant Zéphyr.
La forme des nuées me convie à y lire,
non des dessins floutés, mais l'air d'une chanson.
L'alphabet des nuages est ma première source,
avec le sel et l'iode de mon île lointaine.
De ce curieux vaisseau, je suis le capitaine
et, pauvre comme Job, j'y veux délier ma bourse.
En soulevant la mer à l'aide du soleil,
le vent épelle un songe puis s'endort tout repu,
avant qu'une mouette, d'un seul cri, le réveille.
Branle-bas de combat, voilà qu'il pleut des vers
que l'on n'attendait plus, du moins avant l'hiver.
Ouvrons donc notre livre et attendons de lire.