Si tu dessines ma grâce
c'est que tu me veux avec toi,
si l'un de mes gestes vient d'un autre,
c'est en toi que tu m'as emmenée.
Je porte une couronne de jute
liée par des voiles de tulle
sous le menton
et mon petit corps de velours.
Mes cheveux s'éparpillent
dans un dessin diffus.
Je ris parce que tu me regardes,
et je réjouis ton ennui.
Jordi Julià, Marques de mains,
traduit du catalan par M. Bourret Guasteví