Galets de janvier, des promeneurs délaissés,
et qui ruissellent au soleil de l'hiver. Silence,
et qui ruissellent au soleil de l'hiver. Silence,
dans l'attente d'une marée qui plus jamais
ne viendra. Silence oblong, silence plein des
conversations de l'été, de ces corps qui, allongés
sur les rabanes effilochées, peu à peu se cuivraient.
Galets de janvier, sur lesquels, facétieux, et avec
un marqueur sentant bon l'alcool, je rêve de dessiner
des nez de toutes les couleurs. Pour toi, qui rêves.