Vert tendre de la mousse
qui me poursuit aujourd'hui.
qui me poursuit aujourd'hui.
Je l'ai laissée seule sur la roche,
à la merci des inclémences arides.
Aurais-je dû l'emporter dans ma poche
ombreuse ? Sans doute. Pour m'en faire
un décor commode, comme une invite muette
au printemps. Égoïsme du promeneur du jour
de l'an. J'ai bien fait de la laisser sur
son rocher, au risque que le vent de janvier
ne la dessèche. Sans cela aurait-elle libéré
les spores qui verdiront mes rêves demain ?