Drisses et vagues, silences des oiseaux.
La mer s'invite à la terrasse.
Il est sept heures, Fornells tarde à s'éveiller.
Le balancier du fauteuil de rotin a cessé,
ma vue s'accroche à de sages oiseaux blancs,
voiliers amarrés et aveugles, heures d'argent.
Mon aimée dort à l'étage, clair violoncelle
sous un drap léger. Je tourne mon regard
à l'entour du salon. Murs et étagères chaulés,
céramique vert bronze. Verre et rotin.
Tant de vies en si peu d'espace.
Le jour me pousse et déjà boit mes baisers.