Des langues néolatines,
la première fut espagnole.
1492, «annus mirabilis»,
de sang, découvertes, expulsions
et colonisations. «Horribilis»
conviendrait mieux. Antonio
de Nebrija avait trouvé en la reine
Isabelle la Catholique une préfacière
combattive. Qui l'imaginerait aujourd'hui
avec l'inculte Rajoy ou la baudruche Hollande ?
«Siempre fue la lengua compañera del imperio»,
bien mal comprise plus tard par un dictateur
qui ne lisait pas encore Marca. Mais je m'écarte,
tu voyages avec une grammaire récente celle-ci,
du français. La mer est calme, étale, qui te conduit
à l'île. Sans écueil. Plus sauvage sera celle de la
langue, de ses règles, de ses exceptions. Délice que
j'accompagnerai, si tu le veux, de mes lèvres, de mon sang.