Héllènes, c'est ainsi qu'on les nommait,
si loin dans l'espace et dans le temps,
casqués d'airain, marquant les limites
de la terre plate, voisinant avec les
demi-dieux, proches et humains. J'y songe,
soudain, en m'éloignant de vous que je connais
à peine, que je ne connais pas, je songe aussi
aux animaux qui leur faisaient compagnie, à eux
et aux latins, leurs successeurs, ces ânes si doux
et si sages, bien supérieurs aux chevaux dont ils
faisaient leur monture, avant que le marbre,
à jamais ne les immobilise et ne me rende mon
sourire.