large, brillante, sans la
faux des cantonniers.
Le chemin est vide encore,
les hommes viendront après.
C'est un matin frais
et la rosée épaissit la tige
des coquelicots qui attendent,
impatients, le soleil haut
d'avril. Sous eux, fourmille
la vie et la terre se féconde.
Temps long de la germination.
Homme, ne sors pas, pas encore,
du moins, mais pense au rythme
des saisons que tu as oublié.