Et si le temps m'était donné,
je le voudrais miettes
sur notre table au déjeuner,
Quand tu serais partie,
il couvrirait mes mains
d'une poussière de sable
je t'attendrais et dormirais,
songeant aux vacances qui
s'approchent et nous rapprochent.
Mais le temps passe, laissons-le
filer. En filant, c'est de la bonté
la toile qu'il tisse sans arrêt.