Ville froide, minérale,
au pavé sonore, la faim
guide mais ne contraint pas.
Plus loin est la foule qui crisse
sur le gravier. La devanture est
coquette, l'intérieur chaleureux.
Moleskine framboise et chocolat
pour s'asseoir et aux murs, des
tableaux végétaux. Silence des
lèvres qui se closent sur des mets
inouïs. Tout un Japon s'invite à la
table des passants hasardeux.
Le petit dévore comme jamais il
ne fit. Adultes miroirs. Midi bascule
et le samedi se fait dimanche.
Promesse de retour et de dérouter
le hasard, une fois encore. La brûlante
infusion a refroidi, la course reprend.