Silence sonore. Les épaules ont froid,
les bras ne savent que faire qui naguère étreignaient.
Ils s'en sont allés, à Martigues je crois.
La route les a bus, le café refroidit.
Le silence s'emplit des fous rires étouffés.
L'une vous manque qui, longtemps,
chaque soir, vous réclamera. Mais, à
l'adolescence, le temps brûle les poches
et février est là qui déjà vous réunit.
La maison est vide pour qui ne la connaît
car votre cœur l'emplit de cent complicités
qui vous réchauffent l'âme et insufflent la vie.