Le mal et la méchanceté m'ont toujours décontenancé.
Délibérés, patiemment ourdis, guidés par la cécité
qui préside aux assassinats et aux rapines soudaines,
ils sont la peau rêche de la pomme que cette sournoise
d'Ève aurait offerte à Adam. Fadaise. Le récit est d'homme.
D'homme méchant qui place dans la femme -id est le faux
mâle- la source des maux qu'il commet avec morgue ou cynisme.
Et quand je lis la sentence du poète Publilius Syrus, je ne peux
manquer de voir dans son mal tout l'acide malique qui imbibait
sa plume.