Ne me parle pas de sublimation,
la mort viendra en son temps
avec son décorum et son silence.
Parle-moi plutôt d'évaporation.
L'automne est chaud qui bout de
part et d'autre de la vitre de
l'autorail. Brisons-en la factice
frontière et mêlons nos vapeurs
légères. Parfum mêlé de nos souffles
et de nos corps qui s'aiment et battent.
S'évaporer en conscience, n'est-ce pas
des oiseaux retrouver le vol ancien ?