à C. d. R.
Je reçois d'une amie
un manuscrit, avec
son unique confiance.
Et le temps se fait
lent, page à page,
vers à vers.
Tant de silences et
d'images, de mots forts,
de sablier grinçant
sous les ans comme noria
sous l'effort. Je feuillette,
je suspends l'annotation,
la parole est libre encore et
la tige du coquelicot résiste
avant d'être coupée d'un coup.