Entre plaisir et douleur,
qui connaît la mince
frontière ?
Les âmes s'unissent et
s'embrasent, respectueuses.
Mallarmé avait tort.
La chair n'est pas triste
pour qui délaisse les livres,
un temps, un brin.
La chair a une âme, une moire
où chacun se donne à l'autre.
Les dents mordent et ne blessent.
La viande, elle, est triste sous
la dent qui l'abolit et l'ingère.
Je ne vis que de chair. La tienne.