Lire Laâbi, dans son autre langue,
comme un miroir trompeur,
délicieusement.
Y découvrir le souffle et le rauque
premiers, la fabulation du désert,
jamais son anticipation.
Se laisser guider par une sagesse
de mots et de rythme, si peu
de mètres.
Parvenir enfin à l'économie, quitter
les signes noirs pour la page sépia
et veloutée.