Quand le cœur se serre,
la vue se brouille,
les doigts sont gourds.
Le silence est une lame
et la conscience coton.
Alors je laisse aller
les mots, les pauvres
mots, sans rime ni mètre.
Et je songe au bonheur
si proche. À la fumée
d'une bougie lente qui
me dessine une orangeraie.
Aux livres feuilletés,
kaléidoscope de camaïeux,
et aux mots doux échangés.