Quatre cordes de métal froid
et, au dessous, le bois dense
qui attend.
La basse est posée sur le canapé
rouge, elle pèse paisiblement.
Ses cornes poussent
insensiblement, à gauche et à droite,
comme à la pensée du corps qu'elles
épouseront bientôt, rythmiquement,
dans un balancement chaloupé. Il y a
dans cette attente la nostalgie d'une
batterie de garçons, le soir, non loin.