La voix s'en est allée, remisée sur le rivage.
Elle laisse la place au vacarme de l'océan.
Nul répit, nulle inconstance. Même les oiseaux
se retiennent de chanter. Les yeux se closent.
Les distances s'abolissent. La vie des puissants
n'est que peu de choses face à la mer, la mer
toujours recommencée. Qu'auraient dit Valéry et
Brassens si leur repos, au lieu d'un toit tranquille
ou d'un sage pédalo, avait crû dans ce tintamarre ?